La confrérie de Saint-Roch est attestée à Robion en 1633, selon André Dumoulin, au moment de la construction de sa chapelle. Celle-ci fut édifiée en reconnaissance après la peste de 1630 qui a épargné Robion. En effet, saint Roch est invoqué comme patron et protecteur des pestiférés.
Saint Roch est né à Montpellier entre 1348 et 1350, et vers l’âge de 20 ans, ayant perdu ses parents, il se fit pèlerin et partit pour Rome. Sur le chemin, il se dévoua aux malades là où sévissaient des épidémies, il les guérissait par le signe de la croix.
Lui-même atteint de la peste, il se retira dans la forêt près de Plaisance, et survécut grâce à un chien qui lui apportait fidèlement chaque jour du pain dérobé à la table de son maître. Ce dernier, intrigué par le manège de son chien, le suivit dans la forêt et découvrit saint Roch avec lequel il devint ami.
De retour à Montpellier, en proie à la guerre civile, il fut pris pour un insurgé et emprisonné. Il passa 5 ans en prison avant de mourir. Ce n’est qu’après sa mort que sa grand-mère le reconnut grâce à une tâche de vin en forme de croix qu’il portait à la poitrine.
Il est invoqué comme patron des antiquaires, des carriers (ouvrier des carrières), des lépreux, des médecins et chirurgiens, des pèlerins, des prisonniers, et protecteur des animaux et végétaux, c’est à ce dernier titre que nous l’invoquerons tout particulièrement.