Ce dimanche nous entrons dans la troisième semaine de Carême. Prenons le temps de nous rappeler les résolutions que nous avons prises pour les appliquer dès le mercredi des Cendres, le mercredi 2 mars. Aujourd’hui en ce dimanche déjà 18 jours sont passés !
J’avais pris au moins trois résolutions : l’une concernant la prière, la seconde concernant la charité et la troisième concernant le jeûne. Alors ? laquelle j’ai oubliée, laquelle j’ai mise de côté et laquelle j’ai repoussée jour après jour, avec un petit peu de mauvaise conscience ?
C’est le moment de me donner un nouvel objectif, peut-être un peu moins ambitieux pour chacune de mes résolutions, mais cette fois ci de commencer à m’y tenir, sans même attendre demain ! …
La prière ? Je relis l’éditorial du Père Bruno Gerthoux de dimanche dernier et je vais essayer de dire le Notre Père en méditant chacune des phrases, chacun des mots qui composent cette prière que nous a enseignée Jésus. Nous commençons par les deux premiers mots : Notre Père… « Notre » ? C’est notre prière partagée par l’ensemble de ceux qui prient avec moi aujourd’hui, mais aussi l’ensemble des chrétiens qui la prient depuis maintenant près de deux mille ans. « Père » c’est le Dieu qui a insufflé son Esprit dans les narines de l’homme comme nous le lisons dans le premier livre de la Bible, la Genèse. Nous partageons le même Père, avec nos frères, avec notre famille, avec nos amis, avec nos collègues, mais aussi avec nos ennemis, avec ceux qui sont loin de nous et même avec ceux qui déchainent le mal et la haine à travers le monde. Nous avons le même Père, ce Père que nous prions en lui demandant la Paix.
La charité, c’est simple ! Il faut par exemple prendre le temps d’écouter mon voisin, de lui montrer qu’il a de l’importance à mes yeux. Que la Parole de Jésus « Aimez-vous les uns les autres » a du sens pour moi au quotidien. Et que je n’oublie non plus de venir en aide à ceux qui viennent aujourd’hui se réfugier près de nous.
Enfin le jeûne, c’est choisir ce dont je vais me priver pendant ces jours qui me séparent de Pâques : tabac, alcool, chocolat, gâteaux crémeux ou tout autre plaisir, mais aussi prendre le temps de réfléchir à ce que je vais acheter : Est-ce indispensable, vraiment utile, me le faut-il tout de suite ou puis-je attendre un peu ? Ne faut-il pas attendre un peu et donner ce que je comptais dépenser à ceux qui en ont vraiment besoin aujourd’hui ?
Bonne route vers Pâques !
Franck Thiriet, diacre