Nous attendions cette canonisation depuis 1611 ! Cela valait bien seize heures de bus ! Nous sommes partis très tôt jeudi 12 pour nous rendre à Assise où nous avons passé la journée du vendredi. Le samedi nous arrivions à Rome où de nombreux pèlerins étaient déjà arrivés. Le dimanche, en plein soleil, une belle et touchante célébration des canonisations, et nous rendions grâce, le soir, avec les Pères de la Doctrine Chrétienne en leur église de Santa-Maria in Monticelli, et dès le lundi nous repartions. Ce fut court, certes fatigant, mais intense.
« Dans le credo, nous disons croire en la communion des Saints. Ce pèlerinage m’a beaucoup touché car j’ai ressenti cette solidarité avec ces nouveaux Saints et nous tous, chrétiens présents à Rome, lors de ces canonisations. Cette journée a été un grand moment de communion. » Guy Hoareau
« Oui, une vraie communion, une fraternité entre le Ciel et la Terre. Une invitation a cheminer vers la Sainteté. (Il y a du boulot !!) » Chantal Hoareau
« Physiquement, je suis bien rentrée de Rome, moralement non ! Difficile d’atterrir ! Je suis toujours là-bas, sur cette Place Saint-Pierre dans la joie, la ferveur, l’allégresse, ravie et fière d’avoir été présente pour César de Bus, de l’avoir vécu avec la paroisse et mes amies catéchistes . Quelle grâce ! » Monique Joanny.
« Je garderai le souvenir de grands moments d’intensité spirituelle : la messe à San Damiano avec le parcours bucolique pour s’y rendre ; la méditation dans le "Porziuncola" ; la veillée de prière à Sant’Andrea della Valle ; évidemment, la messe de canonisation présidée par le Pape François ; l’instant de prière au tombeau de César de Bus, à Santa Maria in Monticelli
Et aussi l’intérêt culturel des visites à Assise et à Rome ainsi que les rencontres très enrichissantes avec les participants de ce voyage, au cours des longues heures de bus. Et encore, de voir notre curé dans un autre environnement que la paroisse, peut-être moins contraint... » Marie Thérèse Pointereau.
C’est le propre d’un pélérinage de nous faire sortir de notre quotidien et de nos préocccupations, pour nous rendre plus attentifs et disponibles à l’essentiel. Au-delà de ce qui a été évoqué par les uns et les autres, pour ma part, j’ai été touché par le fait que ce groupe hétéroclite, venus de différents coin du diocèse ou de la région, s’est peu à peu uni dans une même communion. J’ai particulièrement apprécié ces moments gratuits d’échange et de communion avec mes frères prêtres.
Il nous reste encore à découvrir toujours plus la grâce que le Seigneur nous fait en nous donnant saint César de Bus.
Abbé Bruno Gerthoux, curé de Robion et des Taillades